mardi 20 septembre 2011

Des jours sombres...

Ce sont des secondes, des minutes, des heures et des jours sombres que nous vivons. L´optimisme a toujours été mon maître mot, mais le peu de solidarité et de générosité ambiant a de quoi donner le cafard.

Le froid arrive sournoisement et c´est le coeur serré que je constate le nombre grandissant de personnes qui semblent ne pas avoir de quoi se nourrir, se vêtir ou même se loger. Nombreux sont ceux que nous côtoyons quotidiennement - que ce soit au travail, dans le bus, à la poste ou chez le boulanger - dont la seule préoccupation est : Comment tenir jusqu´à la fin de la semaine (de la journée) ?

Étudiants, employés, retraités, peu importe votre statut ou que vous ayez trimé toute votre vie,  la précarité n´épargne personne (à part ceux à qui l´on a demandé 3% de leur pactole. Par contre, c´est  80% d´aide financiére en moins dont seront privées les associations caritatives). Et la précarité n´est pas seulement économique, elle est divisée en trois catégories : les critères économiques concernant le revenu et le statut de la personne, les critères psychosociaux regroupant l'état physique et social de la personne et les critères logement qui concerne la structure du logement ou l´ absence de logement.

Et généralement quand tu es précaire, tu es aussi sous le seuil de pauvreté. Aujourd´hui en France une personne sur sept vit sous ce seuil de pauvreté... je vous l'avais dit, vous en voyez tous les jours... Les plus touchés par cette paupérisation, les jeunes. Comme moi, étudiante avec un Bac+5 "pole emploi" en poche, cumulant deux des critères de précarité et cela tout en travaillant = précaire. C´est le Jackpot!

P.S : Si vous n´avez pas d´argent a donner aux mendiants, faites leur au moins un sourire! Ça ne coûte rien et le bonheur qu´il apporte n´a de toute façon aucun prix.

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